Société | | 18/04/2012
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Retour sur le meeting de François Baroin au Pavillon Baltard

Retour sur le meeting de François Baroin au Pavillon Baltard

Un peu plus de 200 personnes sont venues assister mardi 17 avril au soir au meeting UMP de François Baroin, ministre de l’Economie et des finances, au pavillon Baltard de Nogent sur Marne. Dans la salle, les militants sont d’humeur partagée. Certains veulent encore y croire, à l’instar de ces deux sexagénaires qui parlent désormais de la possible victoire de Nicolas Sarkozy comme d’une bonne surprise, et aussi d’une revanche contre tous ceux qui pensent que l’élection est déjà pliée.

J’aimerais bien voir leur tête si jamais Nicolas Sarkozy est réélu!”, se réjouit l’un deux par avance. “Car grâce à la politique d’ouverture du président, il y a des gens de gauche qui vont voter UMP!” Et de citer Eric Besson, Bernard Kouchner et encore Claude Allègre. A côté, un militant est nettement plus sceptique. “A l’étranger, les dirigeants semblent avoir déjà pris leur parti d’une victoire de François Hollande” se résigne-t-il. Et la campagne, comment s’est-elle passée ? Il est temps que cela se termine. “Cela devient rasoir. Les sujets intéressants n’émergent pas à cause des médias“, regrette un participant, reconnaissant en revanche un intérêt des gens sur les marchés.

20h30, François Baroin fait son entrée dans le Pavillon Baltard. Sur la scène, un canapé de cuir l’attend pendant que Jacques JP Martin, maire de Nogent sur Marne, et Gilles Carrez, député-maire du Perreux sur Marne le présentent. Le ministre de l’Economie et des finances, par ailleurs maire de Troyes, atterrit juste de Papeete où il a été soutenir le président sortant. Pour achever de chauffer la salle, il commence par évoquer François Hollande, vu par ses meilleurs ex-ennemis du PS, occasion de rappeler quelques uns de ses aimables surnoms (fraise des bois, Flamby…).

Puis il passe aux choses sérieuses, l’économie, pour expliquer avec pédagogie l’ensemble des crises économiques mondiales que le président sortant a du affronter depuis le début de son quinquennat, des subprimes à la Grèce en passant par la chute de Lehman Brothers. La conclusion ? Un niveau d’endettement public élevé qu’il ne faut surtout pas aggraver. Et de mettre en garde contre un PS trop dépensier, rappelant la retraite à 60 ans de 1981 et les 35 heures de 1997. 21h35, tout le monde se lève pour entonner la Marseillaise.

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