Société | | 12/03/2012
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Projet du pôle RER A : désaccord entre les requérants

Difficile d’accorder les positions et principes des 200 personnes qui ont signé le recours contre le projet immobilier Eiffage autour de la station de RER A de Nogent sur Marne (Cité d’affaires Nogent Baltard). Alors que la négociation entre une partie des requérants, Eiffage et la mairie, ont été suspendues suite à l’annonce d’un projet place Pierre Sémard par la mairie dans son éditorial du magazine municipal, une partie des requérants a décidé de faire entendre sa voix, indépendamment des communications jusqu’à présent diffusées au nom des requérants ayant entamé la négociation.

Nous continuons à faire confiance à Michel Gilles (ndlr : conseiller d’opposition membre du parti local Nogent Démocratie) pour nous représenter dans notre requête en justice, mais nous ne souhaitons pas lui déléguer la négociation avec Eiffage, la mairie et la RATP“, explique Laurent Dupuis, ex-tête de liste MoDem aux dernières municipales. “Jusqu’à présent, toutes les discussions se sont déroulées sur le terrain de la mairie, avec comme coordinateur le maître d’ouvrage conseil, Hervé Jobbé-Duval (MOA, Maîtrise d’ouvrage et associés), payé par les promoteurs du projet, et le projet n’a pas été remis à plat. Nous souhaitons ouvrir de réelles négociations en repartant de l’intérêt général et en posant la question du partage de la valeur ajoutée entre Eiffage et la ville“, reprend Laurent Dupuis. “D’ici là, nous allons communiquer pas nous-même sur différents points comme la volumétrie, les équipements publics, l’équilibre financier, l’intérêt pour les Nogentais…

Un premier Flash Infos a ainsi été publié jeudi dernier, cosigné par Laurent Dupuis ainsi qu’Annie Lahmer, ancienne conseillère municipale et membre d’Europe Ecologie Les Verts, Michel Cumet, Thierry Louis et Claude Bonnepart. (voir ce premier numéro de Flash Infos). Dans cette lettre, les signataires insistent aussi sur leur volonté de sortir la négociation du débat en Conseil municipal, indiquant que “les conseillers municipaux d’opposition- ayant voté le projet- ont peu de moyens pour se faire entendre, leurs interventions étant systématiquement requalifiées d’opposition stérile“.

Une missive peu appréciée du groupe de requérants à l’origine des prémices de négociation. “Il s’agit d’une démarche isolée de quelques uns, destinée à écarter les conseillers municipaux d’opposition dont il est dit qu’ils ne sont pas aptes à défendre les intérêts des Nogentais, et à récupérer, pour les intérêts propres, ce qui est annoncée comme une ‘véritable négociation'”, commente Michel Gilles en réponse à ce document. Rappelons que tous les conseillers municipaux d’opposition (Marie Lavin, Michel Devynck, William Geib, Michel Gilles, Michel Mastrojanni) se sont régulièrement insurgés, depuis quatre ans, contre les dérives du projet pour le centre d’affaires Nogent Baltard et ont fait aboutir les deux recours : celui de 2010 contre la déclaration de projet, puis celui de 2012 contre les permis de construire.

Voir les précédents articles sur ce dossier.

 

 

 

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