Société | | 07/05/2012
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Présidentielle: la 5e circonscription a voté à gauche

La 5e circonscription du Val de Marne, qui comprend les cantons de Nogent, Bry, Le Perreux, ainsi que 3 cantons sur 4 de Champigny sur Marne, a donné hier soir une courte avance à François Hollande en lui apportant 50,66 % des suffrages contre 49,34 % pour Nicolas Sarkozy. Ce scrutin reflète à la fois le double profil électoral de cette circonscription et une perte de voix du président sortant aussi bien dans les cantons de droite que de gauche. Explications.

Les 3 cantons de Nogent, Le Perreux, Bry, qui représentent 55 000 inscrits, ont voté pour Nicolas Sarkozy à 56,46% alors que les 3 cantons de Champigny (qui en compte au total 4) et leurs 31 000 électeurs ont voté à 64 % pour François Hollande. Une structuration des votes qui confirme celle du premier tour. Voir le détail ci-dessous avec les sous-totaux propres à chaque profil de cantons.

Rappel des résultats du premier tour

Le score du président sortant diminue fortement partout

Par rapport à 2007, qui avait largement donné Nicolas Sarkozy en tête sur l’ensemble de ces 6 cantons, l’érosion du président sortant est significative partout, y compris à Nogent, Le Perreux et Bry. Ce dernier avait en effet remporté 63% des suffrages à Nogent sur Marne en 2007 contre 57% en 2012, et 61% au Perreux et à Bry contre 56% . Et sur l’ensemble de la ville Champigny, Ségolène Royal n’avait remporté que 56 % des voix en 2007 contre 63% pour François Hollande en 2012.

Un phénomène qui ne concerne pas que la 5e

Cette tendance ne concerne pas que la 5e circonscription. Dans le Val de Marne, qui comptait 8 circonscriptions UMP sur 12 (nombre ramené à 7 sur 11 suite au redécoupage électoral), 5 circonscriptions ayant élu un député UMP en 2007 ont placé François Hollande au premier tour. (Voir article détaillé sur ce sujet avec tableau complet des résultats du Val de Marne par circonscription). Difficile pour autant d’en tirer des conclusions pour les législatives qui reposent aussi fortement sur la personnalité et l’ancrage local des candidats, ainsi que sur leur stratégie d’alliance – ou de mésalliance.

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